La Maison Jaune ( le 10 avril)

10 Avril 2022 à 18h00

Entrée 10€ (Un verre et une collation offerte )

Merci de réserver par mail : cinebar@maison-photographie.com
Ou par téléphone  : 07 81 24 60 65

La Maison Jaune d’Amor Hakkar

Synopsis:

Alya, une jeune fille de douze ans, bêche un lopin de terre aride. Une voiture de gendarmerie s’approche. L’un des gendarmes lui remet une lettre et l’informe que son frère aîné qui effectuait son service militaire dans la gendarmerie, est mort dans un accident. Au guidon de son tricycle à moteur, sans attendre et bravant tous les interdits, Mouloud, le père, paysan modeste des Aurès, récupère le corps de son fils. Fatima, la mère, est plongée dans une immense tristesse. Le paysan obstiné sait que dans les Aurés, renoncer c’est mourir un peu.

Amor Hakkar  : 

Arrivé en France avec ses parents à l’âge de 6 mois, il passe sa jeunesse à Besançon, dans un bidonville, la cité des Founottes. Il parvient grâce au soutien de l’abbé Chays à s’en extraire et à poursuivre des études scientifiques. De cette enfance franc-comtoise, il tire La cité des fausses notes, roman publié aux éditions Pétrelle en 2001 (prix du livre Marcel Aymé 2001)

Passionné de cinéma et d’écriture, il réalise un premier court métrage en 1990, Apprends-moi à compter jusqu’à l’infini, suivi d’un long métrage deux ans plus tard, Sale temps pour un voyou, avec Pierre-Loup Rajot, Sylvie Fennec et Serge Giamberardino, produit par la société Rage au cœur films.

En 1998, il redécouvre sa région natale, les Aurès, où il tourne quelques années plus tard Timgad, la vie au cœur des Aurès, documentaire de 52 minutes pourFrance 5.

Cette découverte algérienne lui inspire également en 2004 le scénario de La Maison Jaune soutenu par le fonds d’aide à la production de Franche-Comté et le fonds Sud Cinéma ainsi qu’ Alger en 2007. En 2005, Amor Hakkar crée la société de production de films Sarah Films. Le film est tourné en 2006 dans les Aurès et en langue Berbère (lauréat fondation Beaumarchais SACD 2006). La Maison Jaune sort en salle en France en 2008 puis en Suisse et au  Canada. Le film remporte 37 prix à travers le monde.

Les difficultés de financement ne se terminent pas pour autant. Il travaille au long métrage Quelques jours de répit avec Marina Vlady et Samir Guesmi. Ce film évoque le destin de deux homosexuels clandestins iraniens qui tentent de trouver refuge en France. Le film sera tourné avec soutien de Région Bourgogne Franche-Comté et de la ville de Saint-Claude; il sera sélectionné au Festival du film de Sundance 2011. Distribué par Sarah films, le film sort en salles en avril 2011.

En 2013, Hakkar réalise en 14 jours le film La Preuve avec Nabil Asli et Anya Louanchi. Distribué par Sarah Films, le film sort en salles en juillet 2014.

En 2015, inspiré par un scénario original de Florence Bouteloup, il réalise le film Celle qui vivra avec Meryem Medjkane, Muriel Racine, Nicolas Dufour, Hichem Berdouk et Caroline Fouilhoux. Le film sort en salles en 2017.

En 2018, il réalise, dans la cité de Montrapon à Besançon, le film Le choix d’Ali.

Avec Amor Hakkar, nous nous sommes rencontrés lors du Cinébar consacré à  Lam Lé. Je connaissais la Maison jaune que j’avais aimé lors de sa sortie. Certains plans, des visages, des regards magnifiques, l’émotion ressentie,  me restaient encore en tête. Je suis toujours admiratif de ces cinéastes qui parviennent à créer leur système économique pour que vaille que vaille, ils puissent produire leurs films même sans succés public . Parmi eux, il y a Paul Vecchiali et Amor Hakkar.

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