Bruno Fournier

Du 01 décembre 2025 au 15 janvier 2026

Après avoir sillonné les routes caillouteuses d’Amérique du Sud, Bruno Fournier s’installe à Paris pour débuter la photographie. Sa rencontre avec un grand nom de la publicité, Aaron Jones, l’emmène ensuite à San Francisco. De retour dans la Capitale, il collabore avec Michel Comte avant de publier ses premières séries de mode dans des magazines de renom tels que Jalouse, Marie-Claire, Madame Figaro, VS Mag, Icon, Spoon, Flaunt, Surface, Urban et Vogue Gioiello

Son écriture photographique se distingue par une esthétique en mouvement. Dans un travail plus personnel, Bruno Fournier poursuit son exploration du mouvement sous le prisme de trois thèmes qui lui sont chers : érotisme, pouvoir et dérision. Ses photographies montrent des femmes nues accessoirisées (jante, sèche-cheveux, corde, mégaphone) qui, par un astucieux détournement, s’imposent comme des guerrières. Il expose en particulier en Arles et publie des livres de photographies

Le choix de photographier les modèles en noir & blanc avec un appareil argentique et d’épurer au maximum le décor s’est imposé comme une évidence. Tout comme celui de les photographier en studio : chaleur, confort, espace, feeling et temps composent la liberté qui est nécessaire pour travailler. C’est dans ces endroits de créativité que surgissent les plus belles surprises

Après avoir travaillé pendant des années en studio pour immortaliser les Guerrières, j’ai cherché à explorer d’autres horizons. En surfant sur Internet, je suis tombé sur une plage peuplée de rochers aux formes majestueuses, en Normandie. J’ai été frappé par la magie de cet endroit un peu lunaire. 

J’ai voulu mettre en scène ces corps différemment de ce que j’avais proposé en studio mais avec toujours, en filigrane, une idée de mouvement. Les corps sont en prise directe avec les rochers. Je les ai photographiés les escaladant et les chevauchant, comme une tentative de dompter la pierre, s’en servant pour prendre de la hauteur et régner. 

Quand on fait des photos en extérieur, on a tendance à privilégier la lumière du soleil levant ou du soleil couchant. Un soleil bas à l’horizon dessine de douces lumières sur les visages. Dans mon cas, j’ai préféré celle de la journée quand le soleil est au zénith. J’aime quand la lumière écrase les corps et les rochers, comme si elle les sculptait. »

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